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Les animations-conférences durent entre 45 à 75 minutes tout dépendant de l’horaire de l’école hôtesse. Elles peuvent être présentées devant de très grands groupes réunissant toutes les classes d’un même niveau pouvant atteindre jusqu’à 250 élèves. L’animateur peut donner jusqu’à 5 conférences interactives (maximum) par jour. Idéalement, il est préférable que celles-ci aient lieu dans un auditorium, un agora, à la bibliothèque ou dans une très grande classe. Un gymnase peut aussi être utilisé à la condition que les élèves soient assis confortablement  sur des chaises ou des bancs.

Les animations-conférences  contiennent toujours deux volets : l’animation et la conférence.

Le volet : ANIMATION

Lors de ce volet, l’animateur demande aux jeunes d’identifier tous les éléments que l’on trouve sur ses toiles. Il écrit ceux-ci sur un tableau. Ensuite il prend chacun de ceux-ci et demande aux jeunes d’exprimer qu’est ce que chacun de ces éléments peut symboliser en dehors du contexte de la toile. Par exemple : S’ils voient des tournesols, cela peut représenter le soleil, la joie, etc.

Son objectif est alors de casser la glace avec le public et de l’impliquer directement dans la réflexion en le faisant réagir. Ainsi, il récupérera  le travail qu’ils viennent de faire ensemble pour démontrer aux jeunes qu’ils n’étaient pas si loin de la réalité dans leur réflexion.L’image de l’artiste est donc démystifié et les jeunes ne percevront plus jamais un tableau de la même façon..

 Le volet : CONFÉRENCE

Dans la partie conférence l’artiste raconte quand, comment et où il vivait pendant qu’il a peint le tableau. Qu’est-ce qui lui a donné l’idée première? Il explique chacun de ses symboles dans l’ordre qu’il les a peint. On s’aperçoit alors que chacune de ses idées en entraînent une autre. De fil en aiguille, il réussit à les captiver au point de garder le silence.Les jeunes figent leur regard sur une image  immobile pendant toute la période. Ce qui est un exploit en tant que tel. Ils entrent alors dans son symbolisme et découvrent que ses idées sont plus qu’actuelles et remettent en cause des valeurs bien précises. L’artiste-animateur amène le jeune à réfléchir sur le sens qu’il donnera à sa vie présente et futur.

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Terre-Nourricière : L’animation culte.

Terre Nourricière, est une œuvre qui a plus de 25 ans. Créée en 1989, elle a fait l’objet de plus de 1 700 animations conférences dans plus de 320 écoles secondaires. À elle seule, elle a touché plus de 300 000 jeunes.

Fortement demandée par les animateurs de vie spirituelle et communautaire, les animateurs de pastorale et professeurs d’Arts Plastiques, « Terre Nourricière » amène le jeune à  prendre conscience que la plus grande liberté qu’il a est celle d’avoir des rêves et de pouvoir les réaliser dans un pays où il a le droit de croire au futur..Il fait le paradoxe entre nos valeurs de pays industrialisés et son expérience au tiers-monde où cette liberté n’existe pas.

Terre nourricière entre de plein fouet avec un discours environnementaliste qui explique la mauvaise utilisation et répartition des ressources naturelles de notre mère-terre. Elle présente le tiers-monde comme notre main d’œuvre bon marché qui fait que l’on peut se permettre d’avoir un meilleur standing de. vie.

« Si tu ne veux pas réaliser tes propres rêves pour toi, fais le au moins pour ceux  qui sont privés de rêver pour que toi tu aies le droit de rêver, de manger , d’avoir un toit sur la tête, d’être habillé à la dernière mode, d’écouter la musique sur ton i-pod, d’avoir une école pour te faire des amis et apprendre . Autrement dit, fais le pour sauver le monde, en commençant  ici, maintenant. »

Il amène les jeunes à réaliser que s’ils sont sur les bancs d’une école chauffée en plein hiver, avec des professeurs qui ont le souci de leur réussite que c’est un grand luxe. Que c’est cela la vraie liberté et qu’il n’ont pas le droit de la sacrifier. Il présente l’école comme un véritable incubateur de rêves. Que s’ils veulent changer le monde, qu’ils peuvent le faire immédiatement, tout de suite, en commençant dès aujourd’hui, dans leur école.

« Terre nourricière » fut souvent demandée par les animateurs qui organisent des activités de levées de fonds avec leurs jeunes pour financer des projets au tiers monde.  L’animation conférence sert à motiver les troupes. D’après les intervenants qui ont invité « Terre nourricière », ceux-ci affirment que l’activité crée réellement un effet rassembleur après son passage et que l’on peut récupérer l’éveil suscité assez longtemps pour avoir un impacte significatif.

Entre-Ciel et Terre : (La suite) Son combat  contre l’intimidation

Créé en 1997, suite à un séjour de deux ans de l’artiste en Europe, «  Entre-ciel et terre » se veut une continuité à «  Terre nourricière ». Par contre, on est pas obligé d’avoir déjà vu « Terre Nourricière » pour inviter « Entre ciel et terre ».

 «  Entre ciel et terre » se sert de la symbolique des travaux de la vigne. Il amène le jeune à chercher l’essentiel en lui et à se débarrasser de tout ce qui est superficiel pour réaliser ses rêves sans penser à écraser les autres. Qu’au contraire, les autres peuvent aussi collaborer à la réalisation de ses rêves,  et aussi, ceux de tous et chacun. C’est un éloge à l’amitié, à l’entraide. La symbolique des plans de vignes poussant sur le même terrain ayant le même cépage et ne donnant pas le même vin ramène le jeune à une réflexion sur l’authenticité de ce qu’il est à travers la foule.

Celle de l’assemblage de vins provenant de vielles et jeunes vignes pour la création d’un grand cru démontre la solidarité , l’entraide et le partage comme source de réussite.

Autant que « Terre nourricière » démontre que l’argent ne fait pas le bonheur, autant qu’  « Entre ciel et terre » démontre que l’argent peut faire le malheur. On y donne des exemples de gens extrêmement riches qui ont vécu la plus grande solitude de la terre.

Le côté intéressant de l’animation conférence « Entre ciel et terre » est qu’elle ramène le jeune à une prise de conscience sur les étiquettes. Elle démontre que nous pouvons souvent nous tromper sur le jugement que nous avons des autres et de soi-même. Avec « Entre ciel et terre » nous sommes tous différents et dans le même bateau. Que la vie est aussi fragile qu’elle est forte, et que le meilleur investissement pour s’assurer un avenir est l’amitié. Les vrais amis ne se laissent pas tomber.

« Entre ciel et terre » fut utilisée par les intervenants et animateurs des écoles secondaires qui ont un souci face à l’intimidation et au décrochage  car elle revalorise le jeune avec son groupe dans son école. Cette animation cherche à démontrer aux jeunes qu’ils font tous partie de la même équipe et que l’intimidation n’a  pas de place car elle nuit à l’esprit d’équipe et tous en paie le prix.

L’école est un incubateur de rêves et d’amitié.

NOUVEAUTÉ

L’ANIMATION-CONFÉRENCE

FRANCOPHONIE DES AMÉRIQUES

ET COLOR OUR WORLD IN AMERICA

Lors de sa tournée dans des écoles francophones et d’immersion française aux États-Unis, en collaboration avec le Centre de la Francophonie des Amériques, l’artiste peintre Jean-Pierre Arcand a mis au point une animation conférence toute spéciale pour les jeunes des écoles secondaires américaines offrant des programmes d’immersion française afin qu’ils découvrent d’avantage la Francophonie dans le monde et en Amérique. Cette animation fut adaptée pour répondre autant aux écoles francophones qu’anglophones.

Au lieu d’utiliser ses toiles personnelles comme élément de découverte, il utilise une partie de l’œuvre Color Our World (La Francoderole ) réalisée par des enfants et des jeunes, des panneaux explicatifs et évidemment, ses fameux bérets aux couleurs des drapeaux des pays de la Francophonie.

Au départ, il partage avec eux son expérience d’artiste qui a roulé sa bosse dans plus de 1200 établissements scolaires et communautés francophones des 10 provinces du Canada et de 4 états américains. Les jeunes découvrent les différentes thématiques par les jeunes de la Francophonie, et par ce fait,  découvrent, une Francophonie sans frontière et les avantages du bilinguisme.

Par exemple.  il  leur dessine  les « Schtroumphs », ceux que les anglophones appellent les « Smurfs »,  pour leur montrer qu’ils sont d’abord francophones. Ils leur demande ensuite de décrire le symbole que l’on trouvait sur les casques de l’équipe championne  de football américain qui a gagné le  « Superbowl » en 2010, la «  fleur de lys », et pourquoi  s’est –elle retrouvé là?

Avec stupéfaction, les jeunes découvrent alors qu’il y a plus de gens qui parlent français aux États-Unis que dans tout le Canada, incluant le Québec et que lorsqu’on voyage dans le monde, et que l’on croise des touristes américains, que l’on peut facilement différencier ceux qui parlent français par rapport aux autres.  Ils sont aussi surpris de savoir qu’il existe des communautés Inuits francophones dans le grand nord.

L’artiste leur fait prendre conscience que s’ils parlent le  français et l’anglais, ils peuvent communiquer avec 75% des citoyens de la planète et ce,  sur les 5 continents, et que par ce fait, ils sont les seuls bilingues au monde à pouvoir le faire.

Mieux encore, il leur fait prendre conscience de la chance inouïe qu’ils ont de fréquenter un établissement scolaire francophone où ils peuvent apprendre l’anglais ou une école anglophone où ils peuvent apprendre le français et qu’au départ être  francophile ou anglophile, est un atout des plus importants  pour leur futur. Il présente la langue française  et la langue anglaise comme véhicules d’ouverture sur le monde et le bilinguisme comme affirmation de différence, car la majorité est unilingue.